samedi 20 février 2010

Coopération avec l'UNESCO

Le 19 Janvier 2010

Madame Irina BOKOVA
Directrice Générale de l'UNESCO

Sujet : Propositions pour l'Année Internationale du rapprochement des cultures

Madame la Directrice Générale,

Après avoir étudié attentivement votre "Vision pour l'UNESCO" et votre Allocution inaugurale du 23 octobre 2009, nous vous écrivons de l'Académie Internationale CONCORDE qui avec la FIDJIP (Fédération Internationale du JIPTO créée en 1993 sur initiative de l'UNESCO) développent le Projet JIPTO qui mérite votre attention pour les raisons suivantes :
1) Pour l'Année Internationale du rapprochement des cultures, en 2010, l'UNESCO est nommée responsable au sein du système des Nations Unies.
Le Projet JIPTO est fondé sur l'utilisation du jeu intellectuel JIPTO. L'auteur de ce jeu est le Professeur Grigori Tomski, docteur d'Etat en mathématiques, expert en relations internationales et en droit international, membre de la SGDL (Société des Gens de Lettres de France), expert du niveau P-5 à l'UNESCO de 1992 à 2005 (réf. 1-7).
Le plateau du JIPTO avec sa forme de « triptyque vertical », ses zones auxiliaires de l’aspect décoratif et des marges, a été imaginé afin de donner une grande liberté aux créativités des artistes illustrateurs (« jiptographes ») professionnels et amateurs. Les compositions décoratives du JIPTO sont inspirées par les traditions de différents peuples. La poursuite est une des notions universelles : chacun dans sa vie poursuit ses rêves, le bonheur, le savoir, le bien-être, la santé et d’autres objectifs. C'est pourquoi nous organisons des expositions, des festivals et autres manifestations avec la participation des enfants talentueux et des professionnels (2, 3). Notre mouvement international réunit des artistes, écrivains, comédiens, enseignants, psychologues et mathématiciens de France, Russie, Kazakhstan, USA, Japon, Turquie et autres pays. Les premières Expositions de l'Art du JIPTO ont eu lieu à l'UNESCO, en 1997 et 1999, dans le cadre des manifestations «JIPTO : Support pédagogique et loisir intellectuel » et «JIPTO et Créativité», organisées par la FIDJIP et le Secteur de l'Education.
L'Art du JIPTO permet ainsi d'exprimer les rêves et les aspirations de tous les êtres humains dans les traditions de tous les pays et de tous les courants artistiques et artisanaux.
2) Nous avons créé la collection de compositions photographiques du JIPTO "Patrimoine mondial de l'UNESCO".
Les compositions du JIPTO sont facilement personnalisables pour chaque ville, établissement et organisation et peuvent être créées à l'occasion de chaque événement et de chaque manifestation. Aujourd'hui tout le monde manie un appareil photographique, il est beaucoup plus intéressant d'accrocher au mur une composition photographique du JIPTO que deux ou trois photos ayant servi à cette composition. Ce qui peut stimuler une vraie créativité populaire et faire entrer le JIPTO dans chaque foyer.
3) Le JIPTO peut servir comme un symbole de liaison entre la culture et le développement.
Vous avez déclaré :
"L’Organisation doit maintenant développer et promouvoir avec force une vision plus cohérente et globale de l’éducation, qui intègre les multiples dimensions d’une éducation de qualité, formelle et non formelle, se poursuivant depuis le cycle primaire jusqu’aux niveaux supérieurs, tout au long de la vie."
Le JIPTO possède des versions pour tous les goûts (il en existe plus de 2400), il est un stimulant efficace de la créativité artistique, littéraire, pédagogique et mathématique. Un tel stimulant est une découverte précieuse pour le développement intellectuel et créatif pour tous de la Maternelle à l'Université.
Vous pensez :
"L’UNESCO doit également favoriser l’enseignement des sciences et veiller à ce que cet enseignement ait sa place dans les programmes scolaires. Enfin, elle doit aider les pays en développement à renforcer leurs capacités dans le domaine de la science."
Les recherches mathématiques ne demandent pas, heureusement, beaucoup d'investissement et sont indispensables pour le renforcement des capacités dans le domaine de la science de chaque pays. La Géométrie élémentaire de la poursuite, nouvelle extension de la Géométrie classique scolaire, est élaborée dans le cadre du Projet JIPTO (1, 3). De nombreux problèmes irrésolus sont formulés dans ce domaine, ce qui permet aux élèves à partir de 12-15 ans de commencer de vraies recherches mathématiques basées uniquement sur les éléments de la géométrie scolaire. Les futurs mathématiciens professionnels peuvent être désormais détectés avec certitude dans une créativité mathématique véritable.
4) La CNN a diffusé deux reportages sur le JIPTO de la TV de l'UNESCO (en 1994 et 1998).
Vous exigez :
"Nous devons à cet effet être plus attentifs à notre visibilité, et nous employer activement à travailler de concert et en partenariat avec les médias sur des sujets qui illustrent la manière dont l’UNESCO peut aider, et aide, les pays à trouver des solutions concrètes à leurs problèmes de développement, en investissant dans l’éducation, les sciences, la culture, la communication et l’information. Nous devons mettre à profit les technologies et les réseaux émergents dans le domaine de l’information et de la communication pour faire passer nos messages avec plus de force à un public plus vaste et plus varié."
Les manifestations du JIPTO suscitent toujours l'intérêt des médias.
5) L'UNESCO peut établir avec l'Académie Internationale CONCORDE et la FIDJIP une alliance novatrice.
Vous avez déclaré :
"Il faut que l’UNESCO développe sa sphère d’influence et sa force de persuasion. Nous y parviendrons si nous sollicitons et mobilisons les réseaux et les communautés de praticiens avec lesquels nous établissons des alliances novatrices, qu’il s’agisse des maires, des militants pour l’égalité des sexes, des groupes et fédérations de jeunes, des industries de la musique, du cinéma et de la communication, des médias, du vaste monde des arts, de la science et des associations scientifiques, et de l’industrie... Les partenariats que nous avons établis avec l’ORÉAL et Globo en sont de bons exemples, et je m’y déclare fermement attachée."
L'Académie Internationale CONCORDE veut élaborer son Projet de coopération avec l'UNESCO.
D'après l'opinion des spécialistes, le JIPTO semble avoir toutes les propriétés pour devenir un vrai "classique" comme les échecs, les dames, etc. Il ne cède en rien au LEGO par son potentiel commercial et dépasse largement ces jeux par sa valeur éducative, pédagogique et culturelle. Ainsi nous attirons votre attention au projet historique digne de vocation de l'UNESCO et de vos grandes idées.
Pour démontrer la faisabilité de la réalisation du Projet JIPTO nous avons publié en ligne :
http://concorde-jipto.blogspot.com/
la stratégie de la promotion du JIPTO au Kazakhstan de l'Est, élaborée sur la demande du Gouvernement de cette région, et d’une stratégie similaire pour la région Champagne-Ardenne en France. Dans ces documents nous soulignons que l'introduction du jeu d’échecs comme sport intellectuel national de l’URSS était le résultat d’une volonté politique du gouvernement de l’époque. L'Empire Russe ne comptait que quelques milliers de joueurs d’échecs, tandis que tous les Soviétiques connaissaient les règles de ce jeu depuis leur enfance.

PROPOSITIONS :

Nous vous proposons :
1) Dans le cadre de l'Année Internationale du rapprochement des cultures, en 2010, organiser une présentation de la créativité des membres du Projet JIPTO de plusieurs pays à l'UNESCO (expositions, tables rondes, tournois, jeux-spectacles) avec la participation des Artistes de l'UNESCO, du Club d'Enfants de l'UNESCO qui pratique le JIPTO depuis 1994, du Centre pour l'UNESCO Louis François (Troyes, France) qui organise le Concours "Graines d'artistes du monde entier".
2) Elaborer, après cette manifestation, la Stratégie de la promotion éducative, culturelle, scientifique et commerciale du JIPTO pour quelques Etats-membres sélectionnés.
3) Elaborer le Projet de coopération avec l'UNESCO dans le cadre de l'Académie Internationale CONCORDE.

Très respectueusement,

Professeur Grigori TOMSKI
Président de l'Académie Internationale CONCORDE
Président de la FIDJIP et Vice-président d'EUROTALENT

Christian ROUGE
Secrétaire Général de l'Académie Internationale CONCORDE
Délégué à la Culture et au Jumelage pour la ville de Romilly sur Seine

Réferences :
(1) http://academie-concorde.blogspot.com
(2) http://fidjip.blogspot.com
(3) http://tg-jipto.blogspot.com
(4) http://tg-en.blogspot.com/
(5) Fédération Internationale du Système JIP (FIDJIP) / La FIDJIP lance un appel aux professeurs des mathématiques // Bulletin d’information de l’UNESCO «INISTE / Project 2000+», 1994, Vol X, p. 16.
(6) Tomski G., Gordon W. More than fun and games // UNESCO Education News, 1998, N 12, p. 1.
(7) Tomski G. L'UNESCO et les ONG : Politique officielle et expérience personnelle. – Editions du JIPTO, 2006. – 124 p.

10 février 2010

Professeur Grigori TOMSKI
Président de l'Académie Internationale CONCORDE
Président de la FIDJIP et Vice-président d'EUROTALENT

Christian ROUGE
Secrétaire Général de l'Académie Internationale CONCORDE
Délégué à la Culture et au Jumelage pour la ville de Romilly sur Seine

Réf. CLT/CPD/DIA/EM/10/17

Monsieur le Professeur,
Monsieur,

Au nom de la Directrice Générale, je vous remercie de votre lettre du 19 janvier dernier relative à votre Projet JIPTO.
Après une lecture attentive de votre requête, j'ai le plaisir de vous informer que les activités que vous organiser s'inscrivent bien dans le cadre de 2010, Année internationale du rapprochement des cultures. Le Projet JIPTO est en effet un des rares jeux intellectuels apprécié par toutes les culture du monde.
C'est pourquoi, je vous propose une rencontre afin d'examiner les modalités d'une possible coopération. Je vous invite à prendre contact avec mon secrétariat ... pour convenir d'un rendez-vous.
Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur le Professeur / Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.

Katérina Stenou
Directrice
Division des politique culturelles
et du dialogue interculturel

Madame K. Stenou
L ’Ambassadeur de France en Grèce, Christophe Farnaud :

"Permettez-moi d’évoquer quelques étapes de votre itinéraire personnel et professionnel. Après des études de philosophie à l’Université d’Athènes, vous décidez de partir à Bruxelles puis Paris, pour y suivre des études en sciences sociales. Vous faites si bien qu’ en 1990, vous soutenez à la Sorbonne, une thèse de doctorat sur la scolarisation des jeunes issus de la migration grecque en Belgique et leur comportement culturel, entre mémoire et avenir.

Par la suite, vous abordez notamment la question de la formation des stéréotypes, de la transmission des préjugés et de la notion de « symbole ». Cela vous vaut une réputation de spécialiste de renommée internationale. Mais en 1983, vous êtes nommée par votre Gouvernement à la Délégation Permanente de la Grèce auprès de l’UNESCO où, jusqu’en 1991, vous êtes Conseiller pour l’éducation, la culture et les sciences sociales et humaines. Vous êtes aussi désignée, entre 1983 et 1987, suppléante des relations de votre pays au Conseil Exécutif de l’Organisation. Cette ambiance multilatérale, à l’évidence, vous convient : en 1992, vous passez de l’autre coté de la barrière et vous entrez dans la fonction internationale en devenant Chef de la Section des Identités culturelles et des Echanges interculturels.

Ensuite vous voilà Directrice de la Division du pluralisme culturel, puis Directrice de la Division des politiques culturelles. A partir de 2003, vous êtes à la tête de l’importante Division des politiques et du dialogue interculturel, à qui est confiée la délicate et passionnante mission d’assister les autorités nationales ou locales dans la redéfinition de leurs politiques culturelles afin de mettre celles-ci en conformité avec la très importante Déclaration de l’UNESCO sur la diversité culturelle ; Déclaration à laquelle, vous le savez, le Gouvernement français a apporté son soutien sans faille.

Diverses charges vous sont confiées dans le cadre très vaste de vos responsabilités. C’est à vous notamment que le Directeur Général de l’UNESCO demande de coordonner, au terme d’un long processus de négociations internationales, la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

C’est vous qui avez, en outre, la haute main sur les divers comités internationaux chargés des Histoires : l’Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité ainsi que les Histoires de plusieurs grandes régions du monde (Afrique, Amérique latine, Asie Centrale, Caraïbes)

Simultanément, vous gérez le projet des Routes – qui ne se souvient de celui consacré à la Route de la Soie ?- dont le très beau projet qui intéresse la France comme la Grèce : « La Route de l’olivier ». Et c’est toujours vous qui faites le lien entre l’UNESCO et les programmes de l’Alliance des civilisations créés au sein des Nations Unies et répondant aux mêmes objectifs. Vous organisez enfin de nombreux colloques et tables rondes.

Avant de finir l’exposé de vos brillants mérites, je ne saurais oublier que vous êtes l’auteur de plusieurs articles et publications et que vous êtes aussi éditrice d’ouvrages scientifiques. On vous doit, entre autres, la rédaction du très bel ouvrage sur « L’image de l’Autre », récompensé en 2002 par le Prix « Dido Sotiriou » qui distingue chaque année un auteur grec ou étranger ayant contribué au dialogue entre les peuples et les cultures. Quel plus beau titre pour illustrer votre carrière professionnelle et, bien au-delà, l’engagement de toute votre vie au service de la plus belle des causes ?

Enfin, et ce n’est pas le moindre de vos mérites à nos yeux, ce remarquable parcours, vous l’avez effectué dans une constante proximité avec la France. Francophone et francophile depuis vos années d’étudiante, parisienne d’adoption depuis quelques temps déjà, vous êtes un brillant exemple de cette profonde sympathie, de cette sensibilité partagée qui unit la Grèce et la France.

Les succès de vos enfants, votre fils désormais Maître de Conférence à Lyon, votre fille auteur d’un ouvrage remarqué sur « les origines de la corruption » montrent que ce virus est contagieux : permettez-moi de m’en réjouir !

Pour toutes ces raisons, Chère Katerina Sténou, Chère « Kulturina » comme vous appellent affectueusement et admirativement vos amis, je suis particulièrement heureux de vous distinguer ce soir, au nom du Gouvernement français.

Madame Katerina STENOU, au nom du Ministre de la Culture et de la Communication et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, nous vous faisons Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire